1. |
Toutes les rivières
03:10
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2. |
Là-bas
03:45
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LÀ-BAS
J’ai jamais été ben ici
J’ai toujours été mieux là-bas
Et si je suis toujours partie
C’est que là-bas n’existe pas
J’ai jamais défait mes valises
Je rêve mieux dans d’autres draps
J’ai laissé des milliers de balises
Mais je n’y retournerai pas
La liberté est ma maison
Chaque porte s’ouvre sur une histoire
J’ai quatre murs peints d’horizon
Où j’encadre toutes mes mémoires
Quand mon corps s’arrête trop longtemps
Mon cœur s’arrête en même temps
Je sens la peur qui me fige
Elle doit partir
Je dois partir
J’ai jamais été ben ici
J’ai toujours été mieux là-bas
Et si je suis toujours partie
C’est que là-bas n’existe pas
J’ai jamais défait mes valises
Je rêve mieux dans d’autres draps
J’ai laissé des milliers de balises
Mais je n’y retournerai pas
Le toit qui protège ma tête
Chaque nuit me recouvre d’étoiles
Lorsque le matin apparaît
Le soleil m’abrille de son voile
Et je sais qu’où soufflera le bon vent
Il me portera dans son élan
Déracinera ce qu’il reste de moi
Encore une fois
J’ai jamais été ben ici
J’ai toujours été mieux là-bas
Et si je suis toujours partie
C’est que là-bas n’existe pas
J’ai jamais défait mes valises
Je rêve mieux dans d’autres draps
J’ai laissé des milliers de balises
Mais je n’y retournerai pas
Et je sais qu’où soufflera le bon vent
Il me portera dans son élan
Déracinera ce qu’il reste de moi
Encore une fois
J’ai jamais été ben ici
J’ai toujours été mieux là-bas
Et si je suis toujours partie
C’est que là-bas n’existe pas
J’ai jamais défait mes valises
Je rêve mieux dans d’autres draps
J’ai laissé des milliers de balises
Mais je n’y retournerai pas
Non, je n’y retournerai pas
Je n’y retournerai pas
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3. |
Forêt (avec Léa Jarry)
03:14
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4. |
Demi-tour
03:37
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DEMI-TOUR
Je me lève à 5h, je m’habille à noirceur
Ça fait 1000 fois que c’est le même matin
Je prends mon café noir, j’embarque dans mon char
Ça fait 1000 fois que je tape le même chemin
Les lignes défilent jusqu’aux abords d’la ville,
Je conduis sans m’en apercevoir
J’arrive pis je repars, toujours dans le noir
Je fais ça jusqu’au vendredi soir
De ce temps-là j’ai le goût de cramper mes roues
De me convaincre que je peux faire demi-tour
Tourne et tourne dans ma tête
Tout ce que j’ai voulu être
Tourne et tourne comme un fer
Tout ce que j’ai voulu faire
Tout ce que j’aurais pu faire
C’est-tu moi ou le temps file aussi rapidement
Qu’un 18 roues dans’ voie d’gauche
Je l’ai regardé passer d’un air condescendant
Finalement j’ai pas fait grand-chose
Ça fait 40 ans que je me sens pris par en-dedans
J’me suis même pas demandé pourquoi
Je fais rien qu’avancer en me regardant les pieds
Je voulais peut-être pas voir ce qui avait devant moi
De ce temps-là j’ai le goût de cramper mes roues
De me convaincre que je peux faire demi-tour
Tourne et tourne dans ma tête
Tout ce que j’ai voulu être
Tourne et tourne comme un fer
Tout ce que j’ai voulu faire
Tout ce que j’aurais pu faire
Je me lève à 5h, je m’habille à noirceur
Ça fait 1000 fois que c’est le même matin
Tourne et tourne dans ma tête
Tout ce que j’ai voulu être
Tourne et tourne comme un fer
Tout ce que j’ai voulu faire
Tout ce que j’aurais pu faire
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5. |
Étrange oiseau
03:06
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6. |
Escuminac Breakdown
02:33
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7. |
La visite
03:53
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LA VISITE
Quand se pointe l’automne
Je réchauffe le camp
Mon amour je frissonne
Mon amour je t’attends
J’ai allumé le poêle
J’ai amendé le champ
J’ai revêtu mon châle
Et j’ai vieilli d’un an
Mais voilà que l’hiver
S’est invité chez nous
J’lui ai servi un verre
On a parlé de tout
Et de toi, et du froid
Et puis de ton retour
Comme on s’ennuie souvent
Dans les bois sans amour
On frappe à ma porte
Aurais-tu entendu
La prière si forte
D’une femme au cœur fendu?
Non, c’est le doux printemps
Qui ne fait que passer
Y m’raconte qui t’as vu
Dans le bout de Mont-Laurier
Que tu lui avais dit
Que t’avais pas oublié
Que tu m’avais promis
Que tu reviendrais au mois de mai
Moi je t’ai pas effacé
Je t’ai gardé ben vivant
Mais l’été s’est pointé
Pis d’un air impatient
Y m’a dit d’arrêter
De perdre tout mon temps
À espérer le retour
De ce que j’avais avant
On frappe à ma porte
Aurais-tu entendu
La prière si forte
D’une femme au cœur fendu?
J’ai pleuré comme une folle
Je t’ai crié des injures
J’suis usée à la corde
Bon Dieu que les temps sont durs
Et encore les couleurs
Puis la gelée qui tombe
Et puis la vie qui meure
Et puis les nuits trop longues
Je compte les heures
Je parle à mon ombre
Je voudrais être ailleurs
J’ai la foi qui s’effondre
Si tu frappes à ma porte
Je ne t’entendrai pas
C’est assez, faut que je sorte
C’est fini, je suis plus là
Ma prière n’est plus forte
Ne m’attends pas trop
Fais comme si j’étais morte
Je t’ai mis mon cœur su’l réchaud
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8. |
La chasse
03:41
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LA CHASSE
Celle qui a toujours été bonne pour moi
Aujourd’hui me fait trembler de peur
De ses milles humeurs je ne connaissais pas
Celle qui me fait compter mes heures
Du plus confiant des hommes elle arrache les armes
Les piétinent en dansant dans le vent
Observe doucement lorsque montent ses larmes
Et s’enfuie dans le soir en riant
Oh, Je sombre dans le doute
Je ne reconnais plus rien
Ni la rivière qui gronde
Ni la lumière ni l’ombre
Ni le vent qui souffle dans les pins
Suis-je au bout de la route
Je contemple ma fin
Tout ce que je redoute résonne dans ce refrain
Terrible refrain
Mais dans la nuit profonde je ne vois que mes mains
Et leurs lignes tracées par le temps
Suis-je le prisonnier de mon propre destin
Je voudrais qu’il en soit autrement
Je me lance au visage dans un dernier élan
Un cri aussi puissant que ma peur
En guise de réponse j’entends le hurlement
Des loups qui sont devenus chasseurs
Oh, Je sombre dans le doute
Je ne reconnais plus rien
Ni la rivière qui gronde
Ni la lumière ni l’ombre
Ni le vent qui souffle dans les pins
Suis-je au bout de la route
Je contemple ma fin
Tout ce que je redoute résonne dans ce refrain
Suis-je au bout de la route
Je contemple ma fin
Tout ce que je redoute résonne dans ce refrain
Terrible refrain
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9. |
Les orages
03:01
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LES ORAGES
Demande-toi pas pourquoi tu t'essoufles
T’as appris à courir avant de marcher
Demande-moi pas pourquoi je retiens mon souffle
T’as appris à t’enfuir avant d’rester
Tu passes comme un coup d’vent
Tu restes jamais longtemps
Ça donne quoi d’essayer de te garder
Mais si un jour tu viens tanné
Qui te pleuve sur la tête à l’année
Tu sais que t’auras toujours une place
Pour t’arrêter
J’ai vu ton cœur errer dans le doute
Entendu des mots que t’as voulu ravaler
Vu tes yeux passer du bleu au rouge
Vu quelques nuages assombrir tes idées
Tu passes comme un coup d’vent
Tu restes jamais longtemps
Ça donne quoi d’essayer de te garder
Mais si un jour tu viens tanné
Qui te pleuve sur la tête à l’année
Tu sais que t’auras toujours une place
Pour t’arrêter
Peut-être que j’ai jamais eu la fougue
D’essayer de contrôler vents et marées
J’ai pu envie d’attirer la foudre
Quant à moi les orages c’est fait pour se reposer
Tu passes comme un coup d’vent
Tu restes jamais longtemps
Ça donne quoi d’essayer de te garder
Mais si un jour tu viens tanné
Qui te pleuve sur la tête à l’année
Tu sais que t’auras toujours une place
Pour t’arrêter
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10. |
Salut Johnny!
02:30
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SALUT JOHNNY!
Hey Hey Johnny Hey hey
Tu devrais voir le soleil se lever
Tu veilles pas sous les étoiles,
Ça t’donne le vertige, c’est trop grand
Tu détestes les grands espaces
Toi, tu veux pas courir din champs, Oh non
Toi, tu veux pas courir din champs
Hey Hey Johnny Hey hey
Tu devrais voir le soleil se lever
Toi, tu montes pas ça des montagnes
T’as mal au cœur juste d’y penser
T’aimes mieux rester dans ta cabane
Toi, tu veux pas être essoufflé, oh non
Toi, tu veux pas être essoufflé
Hey Hey Johnny Hey hey
Tu devrais voir le soleil se lever
Imagine tout c’que tu manques
De l’autre côté y’a un monde trop grand
Johnny lève-toi, Johnny lève-toi, Johnny lève-toi
Tu devrais voir le soleil se lever
T’es pas fort sur le bonheur
Tu parles pas de tes émotions
L’amour ça fait pomper l’cœur
C’est pour ceux qui ont perdu la raison, oh non
C’est pour ceux qui ont perdu la raison
Hey Hey Johnny Hey hey
Tu devrais voir le soleil se lever
Hey Hey Johnny Hey hey
Tu devrais voir le soleil se lever
Johnny lève-toi, Johnny lève-toi
Tu devrais voir le soleil se lever
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11. |
Au-dessus du chaos
03:52
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Au-dessus du chaos
On a eu des meilleurs jours je sais
T’as pas besoin d’mentir
Je le vois dans tes yeux, que t’en a assez
Tu t’ennuies à mourir
J’peux pas dire que j’l’ai vu arriver
T’as arrêté d’y croire
Ça nous a eu comme un loup affamé
Dans la nuit la plus noire
Mais de t’entendre dire qu’on a fait l’tour
Ça m’fend l’cœur en mille morceaux
J’voyais nos âmes virevolter ensemble pour toujours
Deux-trois éternités à planer
au-dessus du chaos
Tu m’as déjà dit que tu voyais la vie
Comme une immense roue
Quand tu t’ramasses en bas, y faut juste te rappeler
qu’tu vas en venir à bout
Donne-nous donc une chance, ça prend rien qu’un élan
Pour monter vers l’avenir
Pis dans une coupe de mois,
on va regarder en bas notre mauvais souvenir
Mais de t’entendre dire qu’on a fait l’tour
Ça m’fend l’cœur en mille morceaux
J’voyais nos âmes virevolter ensemble pour toujours
Deux-trois éternités à planer
au-dessus du chaos
Mais de t’entendre dire qu’on a fait l’tour
Ça m’fend l’cœur en mille morceaux
J’voyais nos âmes virevolter ensemble pour toujours
Deux-trois éternités à planer
au-dessus du chaos
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Veranda Montreal, Québec
Veranda is an old-time Country and Bluegrass duo based in Montreal.
Veranda est un duo Country et Bluegrass basé à Montréal.
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